Comment diffuser la chaleur d’un poêle à bois ?

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Comment diffuser la chaleur d'un poêle à bois ?
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Pouvoir traverser un couloir sans ressentir un coup de froid est fort agréable. Là est l’enjeu principal d’une répartition équilibrée de la chaleur produite par votre poêle à bois. Cependant, divers facteurs doivent être pris en considération. Il existe diverses solutions pour que votre appareil de chauffe soit plus performant.

Pourquoi répartir la chaleur chez soi ?

Une bonne répartition de la chaleur générée consiste à avoir une douceur homogène dans toutes les pièces. Malheureusement, nombreux sont les foyers avec des écarts de température d’un point à l’autre. De plus, la performance de la poêle à bois ou de tout autre appareil de chauffage n’en est pratiquement pas responsable.

En vérité, avoir une chaleur homogène dans sa maison est triplement bénéfique. D’abord, il en va de votre confort thermique. Si chaque pièce est chauffée à la même température, il serait plus agréable de passer du temps à l’intérieur. Vous aurez également la satisfaction que les investissements réalisés pour le système de chauffage n’auront pas été en vain.

Ensuite, c’est l’une des preuves que votre rendement énergétique est au point. Si votre poêle à bois parvient à fournir assez de chaleur pour toutes les pièces, votre consommation est optimale. Par conséquent, vos dépenses en combustible seront moindres.

Enfin, en gaspillant moins d’énergie, vous vous inscrivez dans une démarche plus écologique. Vous limitez vos émissions de gaz à effet de serre tout en procurant du confort à votre foyer.

Pourquoi répartir la chaleur chez soi ?
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Quel type de cheminée choisir ?

Pour tenir face à la saison hivernale sans avoir une facture énergétique exorbitante, investir dans une cheminée est vivement recommandé. Cette option a le luxe de vous procurer foyer chaleureux et donner une touche de convivialité à votre intérieur.

À ce propos, selon vos préférences, vous avez accès à différents types de cheminée.

La cheminée à foyer ouvert

La configuration classique d’une cheminée à foyer ouvert procure une atmosphère agréable. De plus, les designs sont si variés que vous avez un large choix pour satisfaire votre propre préférence.

En matière de performance, son rendement est plutôt faible (10 %), mais facilement compensable avec un récupérateur de chaleur. Toutefois, sa conception ne permet pas d’en faire un système de chauffage.

La cheminée à foyer fermé

En reprenant les qualités de la cheminée traditionnelle, la cheminée à foyer fermé y ajoute quelques améliorations. Son foyer est isolé par des parois de verre et cela présente un double avantage :

  • L’élimination du risque de jet de braises ;
  • Un rendement de 70 à 85 %.

Ce progrès est principalement dû à son fonctionnement. L’entrée d’air se situe en-dessous du foyer et alimente ce dernier en oxygène pour la combustion. La chaleur générée parcourt ensuite la cheminée avant d’être diffusée à travers un réseau de conduits.

Les inserts

En quelques mots, l’insert est la solution pour faire de votre cheminée à foyer ouvert un appareil de chauffage fiable. Se présentant sous forme de caisson en acier ou en fonte, celui-ci vient s’encastrer dans le foyer. Grâce à sa double paroi, l’air pénétrant reste pur sachant qu’il n’entre pas en contact avec les cendres.

Une fois réchauffé, celui-ci se dissipe dans la pièce où la cheminée est installée, par le phénomène de convection. Néanmoins, vous pouvez étendre la zone de chauffe en utilisant un répartiteur de chaleur.

Par ailleurs, l’insert permet d’obtenir un rendement de 70 à 85 %, ce qui est bien au-delà de la simple cheminée avec foyer ouvert. 

Comment répartir la chaleur ?

La répartition de la chaleur ne se résume pas uniquement aux pièces attenantes à celle qui accueille l’appareil de chauffage. L’homogénéité de la température produite est tributaire d’un bon nombre de facteurs.

Pour commencer, il est impératif que l’appareil de chauffage (poêle à bois ou cheminée) soit placé dans une salle centrale. Cela facilitera l’acheminement des différents conduits vers les autres pièces. Si possible, limitez les cloisonnements en ouvrant les divers accès sauf ceux menant vers les chambres froides par nécessité. L’idéal serait d’avoir des pièces ouvertes pour que la chaleur circule aisément. Pensez à vérifier la puissance nominale d’un poêle à bois pour savoir s’il est capable de chauffer une telle surface.

Sur ce dernier point, la ventilation peut faire toute la différence. En effet, celle-ci contribue à la circulation de l’air chaud. Néanmoins, avec un système comme la ventilation mécanique contrôlée, l’approvisionnement en air pur et l’évacuation de l’air vicié sont assurés.

Si vous préférez les poêles à bois, misez sur les modèles canalisables disposant d’un système de ventilation intégré.

Enfin, pour optimiser la production calorifique, un combustible de qualité est de rigueur. Celui-ci permet d’atteindre plus rapidement la température recherchée et d’avoir un meilleur rendement.

Comment répartir la chaleur ?
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Comment fonctionne un récupérateur de chaleur ?

Complétant votre système de chauffage, le récupérateur de chaleur permet d’équilibrer la température dans chaque pièce. Son intérêt est de réduire la consommation d’énergie sachant que les chambres froides nécessitent plus de temps de chauffage.

Concernant son fonctionnement, il est couplé avec un système de ventilation puisant la chaleur depuis le foyer. Par des conduits avec des parois chauffées, le chaud récupéré sera diffusé à travers des bouches de soufflage.

Un thermostat est présent dans le système pour contrôler son activation. En pratique, la chaleur ne sera plus collectée lorsque la température souhaitée est atteinte.

Installer une VMC ou un système de ventilation

Pour une diffusion optimale de la chaleur générée par votre poêle à bois ou à granulés, une VMC est requise. Néanmoins, son installation doit être effectuée dans les normes.

Pour cela, vous aurez besoin de l’équipement adéquat, principalement, une perceuse, une scie cloche, une défonceuse ainsi qu’un mètre. Afin de s’assurer de ne pas compromettre les installations électriques, un détecteur de métaux est recommandé.

Pour vous aider, de nombreux sites spécialisés proposent des guides détaillés. Cependant, les étapes peuvent se résumer à :

  • Placer le caisson d’extraction dans les combles de la pièce centrale ;
  • Poser les bouches d’extraction dans les pièces ciblées et les raccorder au réseau avec des gaines ;
  • Mettre les entrées d’air dans les pièces sèches et les relier au toit.

L’intervention d’un professionnel est toujours conseillée, car la précision et la technicité exigent plus que de simples connaissances en bricolage.

Quel parement derrière un poêle à bois ?

Plus qu’une simple question esthétique, le choix du parement à installer derrière un poêle à bois est avant tout sécuritaire. À cet effet, le matériau doit être sélectionné en connaissance de cause.

Généralement, le parement est fabriqué en :

  • Pierre naturelle, totalement ignifugée et tient bien face aux écarts de température ;
  • Bois, à condition de recouvrir le mur d’une plaque anti-rayonnement ;

Quant à la couleur du parement, il est préférable d’opter pour des tons foncés pour masquer au mieux les salissures.

Quel parement derrière un poêle à bois ?
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Peut-on installer un poêle à bois sans conduit ?

La réglementation en matière de chauffage veut que tous les bâtiments neufs créés après 2006 soient équipés de conduits d’extraction. Celle-ci n’est pas rétroactive. Cela signifie que cette disposition ne s’applique pas aux bâtiments créés antérieurement à cette date.

Cependant, cela n’exclut en rien la nécessité d’évacuer la fumée, notamment par le biais d’un tubage du poêle à bois. Il en existe trois types selon la configuration du logement.

Généralement, il s’agit d’une sortie de toiture qui permet de faire passer les conduits à travers les étages. Si cela n’est pas possible, optez pour une sortie en façade où le tube débouche sur un mur extérieur. Celle-ci n’est convient pas si vous vivez dans un immeuble étant donné que la fumée se propagerait aux étages supérieurs.

En outre, la sortie en ventouse qui permet à la fois de faire entrer de l’air et d’évacuer la fumée. L’air venant de l’extérieur alimentera le poêle en oxygène, ce qui est bénéfique pour son rendement. La seule condition est que celui-ci soit étanche pour éviter les déperditions.

Hormis le prix du poêle lui-même, installer un poêle à bois sans conduit de cheminée revient entre 2.000 et 3.000 euros. Cependant, il n’est pas recommandé d’installer un poêle à bois soi-même. Il en va de votre sécurité et de celle de vos voisins.

Contacter un professionnel de la fumisterie est ici votre meilleure option.

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